Ce beau jeune homme intelligent qui chante merveilleusement
bien et est le préféré de Rachel, sa mère, c’est Jacob. Un juif de Constantine
qui va quitter son pays et sa famille, des mères aimantes, des femmes soumises
à des hommes violents et frustres, la misère des siens dont il est le soleil,
pour aller faire la guerre là-bas, dans un pays qu’il ne connait pas, de
l’autre côté de la méditerranée. Après la chaleur et la violence des combats du
débarquement en Provence, sur le chemin qu’il le mène en Alsace, il connaîtra
l’amour, puis le froid et l’horreur de la mort des soldats.
Avec Jacob, Jacob, Valérie Zenatti raconte l’histoire de sa
famille. Un récit forcément romancé puisqu’elle ignore ce qu’a vécu Jacob quand
il a quitté l’Algérie pour aller se battre en France. Ce qu’elle sait c’est ce
que sa grand-mère lui a dit et ce qu’elle a lu dans les livres. La douleur de
Rachel à la recherche de son fils, le dénuement de leur vie algéroise, les
enfants expulsés des écoles après les lois de Vichy contre les juifs, le départ
forcé des pieds noirs vers la France, quelques années plus tard.
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